Author Archives: Sonyan

Un voyage ina… TRÈS attendu.

J’ai eu la chance inouie de réaliser le rêve de beaucoup de fans de fantasy, notamment de cette incroyable saga qu’est celle du Seigneur des Anneaux : aller à Hobbiton (Hobbitbourg en français).
J’ai passé un mois en Nouvelle-Zélande à parcourir les deux îles. Je n’ai pas fait tous les “Lord of the Ring tours” proposés un peu partout dans le pays qui nous emmènent à chaque endroit où ont été tourné les films du Seigneur des anneaux et du Hobbit, mais aller visiter Hobbiton était un indispensable sur ma liste.
Quand je suis arrivée sur place et aperçu les premiers trous de hobbit au loin dans les collines avec leurs portes rondes si caractéristiques, j’ai eu une montée d’émotion indescriptible et une grosse vague de larmes.
Un rêve d’adolescente qui se réalise.

Même si on aurait aimé y déambuler seul pendant des heures, même si on aurait aimé pouvoir entrer dans les maisons, même si on aurait aimé y croiser Gandalf faire des bateaux en fumée avec sa pipe… Tout est parfait à Hobbiton.
Magnifiquement entretenu, tout est vert et abondamment fleuri. Petit must : de nombreux jardins potager, et tous les plats qui sont servis à l’auberge sont cuisinés à partir des légumes récoltés.
Pareil pour la bière et le cidre, brassés sur place.
J’avais personnellement opté pour leur cidre de pomme “Sackville Cider”, qui avait un petit goût de reviens-y…♡




























On s’y confinerait bien, hein ?

Sinon, je ne poste que des photos que j’ai prises et jamais de photo de moi parce que ce n’est pas le but mais… Là, j’ai vécu un peu ma meilleure vie, alors j’en poste quand même quelques unes, hé hé.




Rouge rubis vu du train

J’ai fait mon road trip en Australie seule et sans conduire, alors que la tradition des backpackers d’Australie est plutôt d’acheter un van et de barouder dans l’immensité de l’outback au volant.
Très peu pour moi.
Mais j’ai également refusé de prendre l’avion pour passer d’une ville à une autre : trop cher et surtout… trop de paysages manqués ! Prendre l’avion c’est rater la prise de conscience essentielle de l’infinie grandeur qui caractérise ce pays.
Pour passer d’est en ouest, comme il y a peu près… RIEN DU TOUT sur plus de 3000km, j’ai décidé de faire la traversée entre Adelaide et Perth en train, en montant dans le mythique Indian Pacific.
72 heures de train au milieu d’un no man’s land pour arriver à destination.
Trois jours entiers de train… On pourrait croire que je me suis ennuyée, mais pas une seconde. Il y a toujours des choses à regarder au loin.
Et une des choses incroyables que j’ai vues, c’est ce coucher de soleil rouge vif. Malheureusement, les photos ont été prises dans un train en mouvement, derrière une glace pas forcément très propre, alors la netteté n’est pas optimale.
Mais même si ce n’est pas parfait, je tenais à partager.







Mamma Mia à Monkey Mia

Dans la série des couchers de soleil, ceux de Monkey Mia ne sont pas en reste. C’est une minuscule ville située à l’extrême ouest australien… Connue non pas pour ses singes comme son nom pourrait le laisser penser, mais pour ses dauphins sauvages (on y reviendra pour d’autres photos !), ses plages de coquillages blancs uniques, et… son ciel étoilé avec une voie lactée visible à l’oeil nu dont je garde un souvenir ému.
Mais, je vous épargnerai mes photos du ciel étoilé – franchement ratées – pour poster plutôt le ciel dans son manteau d’or à la tombée de la nuit.
Si Monkey Mia n’est pas orienté ouest et ne permet pas de voir le soleil, les couleurs n’en sont pas moins folles et les couchers de soleil valent leur pesant de cacahuètes.






Miroir Orangé à Cable Beach – Broome

S’il y a bien un endroit réputé pour ses couchers de soleil à couper le souffle, c’est bien le grand ouest Australien.
Peu habité, le ciel y est très peu pollué. Toujours ensoleillé et souvent accompagné d’une plage impeccable.
Cable Beach situé à Broome (petite ville au nord ouest de l’Australie) n’échappe pas à la règle.
Outre les dégradés d’orange d’une grande intensité, ce qui fait la beauté des couchers de soleil de cet endroit, c’est que le charme de la plage est rythmé par ses marées. Comme la nature fait bien les choses, les couchers de soleil ont lieu juste avant la marée haute, quand les sillons d’eau qui marbrent le sable offrent des reflets d’or extraordinaires à travers l’ombre des rochers.





Au pays des kangourous

Même si les Australiens ne les portent pas particulièrement dans leur coeur et vous diront tous que ce sont des sales pestes, un des premiers animal sauvage que j’ai voulu aller photographier, c’était évidemment le kangourou !
En route pour le Woodlands Historic National Park, une réserve naturelle à seulement une petite trentaine de kilomètres de Melbourne, où vivent en liberté une immense quantité de kangourous sauvages.
Comme on nous met régulièrement en garde contre ces animaux qui peuvent se montrer agressifs, au début j’étais un peu frileuse et les prenais en photo de loin, comptant sur le zoom pour avoir des photos potables.
Et puis finalement, j’ai pris la confiance.
Je me suis approchée, pas par pas, parfois restant immobile un bon quart d’heure jusqu’à tenter le pas d’après. Et j’ai pu obtenir une série de clichés plutôt sympa, pour la débutante que j’étais à l’époque en photographie.
Voilà pour vous, mes tout premiers kangourous :


Rencontres ailées au Botanic Garden

Quel animal est plus difficile à photographier qu’un oiseau ? En tous cas, je trouve la tâche ardue.
Je n’y connais malheureusement pas grand chose mais j’ai toujours un grand plaisir à les observer. J’ai eu la chance de croiser ceux là au Botanic Garden de Sydney en 2014.
Mon amateurisme fait que je ne saurais même pas vous donner leur nom… Une idée ?

 

 

 

 

Salty Crocs – Petit encas sur la rive

En 2015, j’ai eu la chance de parcourir toute l’Australie seule pendant un an. Beaucoup de mes photos animalières seront donc logiquement tirées de ce voyage. Quelle meilleure occasion qu’une immensité de vie sauvage à disposition pour découvrir les joies de la photo d’animaux sauvages ?
Bien sûr, je ne suis pas une casse-cou pour aller chasser des croco de 7 mètres avec mon objectif pour seule arme. Je ne suis suis donc jamais partie seule dans les rivières troubles de Darwin : je tiens à rester entière !
Accompagnée d’un vieil Australien qui a l’habitude d’accompagner les novices souhaitant observer ces incroyables reptiles dans leur milieu naturel, j’ai été guidée avec toutes les mesures de sécurité possibles.
Nous avons eu la chance de tomber sur un groupe de gros salties sur la rive… en train de se faire un festin ! En effet, un des buffles dans le champ environnant avait fait les frais de leurs estomacs creux.
Les photos suivantes font parties de mes préférées car j’ai conscience d’avoir assisté à quelque chose de rare. Elles peuvent toutefois être dures pour les âmes les plus sensibles.