RIME

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Titre : Rime
Développeur : Tequila Works
Genre : Jeux de réflexion
Sortie : 26 mai 2017
Durée de vie : Environ 7 heures pour le platine

Résumé : L’histoire commence après une tempête en mer : un garçon (le héros) se réveille sur la plage d’une île luxuriante sur laquelle on suppose qu’il a échoué. Il aperçoit des ruines étranges qui parsèment l’île, ainsi qu’un homme mystérieux en cape rouge, qu’on suivra sans pouvoir l’atteindre. Pendant son exploration, le garçon découvre qu’il peut interagir avec divers objets du jeu à l’aide de sa voix, et il devient ami avec un renard magique qui va lui servir de guide tout le long du jeu. L’objectif semble être une grande tour avec une grande ouverture à son sommet en forme de serrure, comme si la clé des mystères se trouvait là-haut.

Commentaire : Personnellement, c’est un bilan plutôt mitigé pour Rime, et ce pour une raison tout à fait personnelle : je suis nulle en énigmes. Or, pas de bol, le gameplay de RIME repose essentiellement sur des énigmes à résoudre pour pouvoir passer d’un niveau à l’autre.
Si j’ai réussi le premier chapitre assez facilement, j’ai eu un peu plus de mal au second… Et à partir du troisième, j’ai commencé à tourner en rond. Les niveaux à explorer sont relativement grands, se ressemblent, il y a plusieurs manipulations similaires à faire d’une manières subtilement différentes à différents timing pour pouvoir ouvrir certaines portes au moment opportun et… Je suis mauvais public pour ça. Déjà parce que je ne suis clairement pas douée, mais aussi parce que j’ai fait de longues pauses dans le jeu, manquant cruellement de temps à ce moment là pour pouvoir y jouer régulièrement. Et d’une fois à l’autre j’oubliais où j’en étais. Donc… j’ai tourné en rond des heures à me casser la tête sur ces foutues énigmes.
Résultat, j’ai abandonné le jeu et il m’a fallu longtemps avant de décider de tout reprendre de zéro pour le terminer d’une seule traite.
Après, c’est une expérience purement personnelle, les amateurs d’énigmes seront certainement ravis de se creuser les méninges pour décoder les différents puzzles proposés à chaque niveau. Comme ce n’est pas mon cas, je me suis amusée pendant deux chapitres, et ensuite ça m’a ennuyée.
Par contre, je ne peux pas dire que j’ai détesté ce jeu dans la mesure où j’ai trouvé l’environnement onirique sensationnel. On est pas à la pointe de l’animation ni des détails, et pourtant, les graphismes sont extrêmement beaux. On a l’impression d’évoluer dans un conte  méditerranéen, entre rêve et réalité, mystères et brefs aperçus de la vérité. Il m’est arrivé de m’arrêter dans mes explorations juste pour pouvoir admirer le paysage, ou le ciel à la nuit tombée avec sa voie lactée. Non vraiment, ce jeu est très très beau et au final, si je n’ai pas trouvé un grand plaisir dans la résolution des énigmes, je me suis régalée dans la simple contemplation.
Quant à la narration, elle est très minime puisqu’il n’y a ni texte, ni dialogue, seulement quelques peintures et jouets trouvés au hasard de nos pérégrinations… Qui nous laissent interpréter à notre guise l’histoire du jeune garçon.
Jusqu’au dénouement final où les pièces du puzzle s’assemblent – sans mauvais jeu de mot – et on comprend tout, l’histoire du garçon et ce qu’on faisait vraiment dans ce labyrinthe enchanteur… Et c’est sublime.
Franchement, j’ai lâché une petite larme et j’étais toute retournée.
Je me suis donc félicitée d’être allée jusqu’au bout même si ce n’est pas ce que je préfère en type de gameplay, et si vous n’avez pas peur des enigmes, alors faites vous plaisir !

Pour vous donner envie : 

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