The Revenant

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Titre : The Revenant
Réalisateur : Alejandro González Iñárritu
Casting principal : Leonardo DiCaprio, Tom Hardy, Domhnall Gleeson
Genre : Western, Aventure, Inspiré de faits réels
Date de sortie en salle : 24 février 2016
Durée : 2h36

Présentation Allo Ciné : Dans une Amérique profondément sauvage, Hugh Glass, un trappeur, est attaqué par un ours et grièvement blessé. Abandonné par ses équipiers, il est laissé pour mort. Mais Glass refuse de mourir. Seul, armé de sa volonté et porté par l’amour qu’il voue à sa femme et à leur fils, Glass entreprend un voyage de plus de 300 km dans un environnement hostile, sur la piste de l’homme qui l’a trahi. Sa soif de vengeance va se transformer en une lutte héroïque pour braver tous les obstacles, revenir chez lui et trouver la rédemption.

Commentaire : On ne va pas passer par quatre chemins :  voilà un oscar bien mérité. Qu’on aime ou non le côté lent, contemplatif et – appelons un chat un chat – impitoyablement violent de ce film, on ne peut pas nier que Leonardo Di Caprio a amplement mérité son prix si longuement attendu. Je l’ai trouvé époustouflant du début à la fin, surtout quand on devine les conditions dans lesquelles ont été tournées certaines scènes. Terriblement crédible en homme détruit, qui a tout perdu, et dont la force et la résilience ne sont animées que par une soif de vengeance intarissable. Donc un grand bravo à lui, qui a su démontrer une nouvelle fois ses talents d’acteur.
Et pour le reste, quelle claque. Voilà un film écorché vif, qui trouve son rythme entre violence brute et calme apaisant des paysages. En effet, le film alterne entre les scènes dures qui mettent la boule au ventre et sont physiquement douloureuses à regarder, suivie par des scènes lentes, silencieuses, où la beauté des montagnes enneigées nous donne l’occasion de reprendre un peu notre souffle.
J’ai beaucoup de mal avec la violence en général, mais dans ce film, si je l’ai trouvée difficile à supporter, je ne l’ai jamais trouvée gratuite. Elle témoigne avec justesse la rudesse de la vie des trappeurs de l’époque, et donne encore plus de crédit à l’exploit de résistance de Hugh Glass – on ne va pas se mentir, à sa place on aurait passé l’arme à gauche au bout de 10 secondes, ou on aurait prié pour que ce soit le cas.
La scène de l’ours est stupéfiante. Je me doutais qu’elle n’avait pas été tournée avec un véritable ours, mais elle n’a pas le côté faux et saccadé des animaux animés à 100% en images de synthèse. J’ai donc cherché et il s’avère en fait qu’un cascadeur, Glenn Ennis, a joué le rôle de l’ours à l’aide d’une chorégraphie complexe après avoir longuement étudié ces animaux. Le résultat est vraiment bluffant et criant de réalisme. Rien que pour cette scène et quelques autres assez marquantes du film, j’avoue que je suis curieuse de voir le making-off, car on sent au visionnage que derrière chaque plan se cache un travail monstrueux et méthodique.
Mais The Revenant n’est pas seulement un film esthétique ou aux effets spéciaux impressionnants, c’est aussi une petite fenêtre ouverte sur la vie de l’époque, les amitiés possibles, les relations tendues entre l’homme blanc et les Indiens, mais aussi entre tribus indiennes , leurs guerres et les trêves possibles.
J’ai été émue, tendue, énervée par la bassesse de certains personnages, excitée à l’idée de la vengeance, inspirée parfois.
Mon âme de voyageuse a été ravie des paysages, la photographe en herbe admirative des plans et de la lumière.
A la base, The Revenant n’est pas mon genre de film, et pourtant il fait partie de ceux que j’ai été très contente de voir.
Je ne le recommande pas forcément aux allergiques à la violence (il faut quand même avoir le coeur bien accroché) ou aux personnes qui ne sont pas fans des films lents et silencieux, beaucoup basés sur la contemplation.
Si vous ne faites pas partie de ces catégories, je pense qu’il est à voir au moins une fois.

Bande Annonce : 

One thought on “The Revenant

  1. Mila

    “on ne va pas se mentir, à sa place on aurait passé l’arme à gauche au bout de 10 secondes,” …. 10 secondes ? Je te trouve bien généreuse ! Je ne sais pas si j’en aurais tenu cinq o.o
    J’avais également beaucoup aimé ce film. Violent et à la fois lent, comme tu dis, mais je ne m’étais pas ennuyée une seconde, et l’impact émotionnel avait été très fort. Je ne sais pas si je le reverrai de sitôt, parce que ce n’est pas le genre de film que je tends à revoir encore et encore, mais j’étais drôlement contente de m’être bougée pour le voir sur grand écran !

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